
TOURNAI | Le mercredi 12 septembre, si vous passez aux abords de Notre-Dame vers 11 h, pensez à lever les yeux. Vous assisterez à un spectacle étonnant et impressionnant: la pose du coq restauré sur la tour centrale de l’édifice marquant la fin du chantier de restauration du transept et des cinq tours.
Propriété de la Province de Hainaut, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000, la cathédrale Notre-Dame de Tournai retrouve mois après mois sa splendeur, au fil des avancées du vaste chantier de rénovation lancé il y a maintenant plus de dix ans.
Dans quelques jours, c’est un élément symbolique qui va reprendre sa place tout en haut de la tour Lanterne. Le coq d’origine, daté de 1929, a vu sa dorure remise à neuf, tandis que des adaptations ont été apportées au système de fixation, au sommet de la croix qui surplombe déjà la tour centrale de la cathédrale.
Dès 9 h, le coq de 50 kg sera amené au pied du Beffroi pour un bain de foule. Le public pourra ainsi approcher l’animal et, pourquoi pas, faire quelques photos pour immortaliser ce grand moment.
Peu après 10 h, à l’issue de quelques brèves interventions, le 100e évêque de Tournai, Monseigneur Guy Harpigny, procédera à la bénédiction du coq. Ce dernier sera ensuite transporté jusque dans la zone de chantier à la place Paul-Émile Janson, afin d’être installé et arrimé sur la grue qui le conduira dans les airs, à plus de 80 mètres de hauteur. Deux travailleurs de l’entreprise de couverture «Battais», sous-traitant de l’Entreprise générale «Monument Hainaut», l’accompagneront lors de cette impressionnante ascension.
Il devrait alors être près de 11 h quand, comme le veut la tradition, le responsable de l’entreprise «Battais» assisté du grutier fera tourner le coq sur lui-même à trois reprises avant de le fixer solidement sur la croix: un tour pour l’Église, un tour pour la Ville et ses habitants, un tour pour l’entrepreneur.
Si le temps est de la partie et que le vent ne vient pas contrecarrer le programme, le spectacle sera unique.
Si la météo devait ne pas être clémente, la bénédiction serait, quant à elle, maintenue.
SOURCE : L'avenir | le 5 septembre 2018 |