Nouvelles - 03.09.2020
Réparer l’échafaudage de la Tour Henri VIII (Tournai)
TOURNAI | L’entreprise Monument Hainaut remet l’échafaudage de la tour, abîmé par le temps, en conformité afin d’assurer la poursuite des travaux, entrepris il y a déjà 12 ans.
L’entreprise Monument Hainaut remet actuellement en état les planches de l’échafaudage qui entoure la tour Henri VIII, à Tournai. Celles-ci commençaient à pourrir et ne permettaient pas de continuer les travaux de rénovation.
« Le maintien de la structure poursuit trois objectifs principaux. D’abord, au niveau de la sécurité, cela sert de carcan pour le soutien des parements de la tour. Il s’agit donc d’un rôle protecteur pour celle-ci. Cela crée également un périmètre de sécurité en cas de chute de pierre sur des piétons. Ensuite, il permet d’effectuer des études complémentaires, notamment des prélèvements sur les parois de l’édifice. Enfin, au niveau de l’entretien, cela facilite le nettoyage et l’enlèvement de la végétation des parements », explique le bourgmestre de Tournai, Paul-Olivier Delannois.
« Nous avons reçu les études qui ont été menées jusqu’à aujourd’hui. Ces études datent, elles ont été réalisées il y a quelques années et devront être modifiées ou remises à jour, en fonction de l’évolution des pathologies que subit le bâtiment », précise-t-il.
La Ville tente de trouver des fonds supplémentaires pour la conservation du bien : « Nous sommes en contact avec l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP). Une procédure de Patrimoine a été relancée afin de préserver le bien qui est classé et inscrit sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie », continue le bourgmestre.
Protéger la grosse tour
« L’année qui vient, une couverture provisoire sera installée afin de le protéger de l’humidité et de limiter les infiltrations d’eau. Les modalités de cette protection feront l’objet de discussions avec l’AWaP », ajoute Paul-Olivier.
Cette pseudo-toiture restera normalement jusqu’à la fin du chantier et permettra aux épais murs de la Tour de sécher progressivement et naturellement.
« Une affectation du bâtiment devra encore être définie (par exemple un appui pour des visites guidées et touristiques : point de vue panoramique sur la ville, table d’orientation,…) afin de pérenniser celui-ci et permettre aux Tournaisiens et visiteurs étrangers d’y avoir accès après plus de vingt années de fermeture. La végétation au sol a été enlevée par nos ouvriers communaux et la végétation présente sur la tour sera, quant à elle, enlevée par la firme Monument Hainaut », termine le bourgmestre tournaisien. Voilà peut-être une lueur d’espoir de voir la situation enfin évoluer.
Pour rappel, en 2006, la Ville de Tournai avait vendu pour l’euro symbolique, (6.000 euros en réalité), la Tour Henri VIII à la société Monument Hainaut, mais l’a ensuite rachetée pour un prix de 300.000 €. Cette somme était venue mettre fin à un conflit entre l’entreprise et la Ville. Cet édifice, construit au début du XVIe siècle, est le symbole de la possession anglaise de Tournai et est actuellement le seul bâtiment restant, construit par les Anglais en Belgique, d’où l’importance de le conserver impérativement.
SOURCE : NordEclair | le 2 septembre | R.H.
PHOTO : Bernard Libert
L’entreprise Monument Hainaut remet actuellement en état les planches de l’échafaudage qui entoure la tour Henri VIII, à Tournai. Celles-ci commençaient à pourrir et ne permettaient pas de continuer les travaux de rénovation.
« Le maintien de la structure poursuit trois objectifs principaux. D’abord, au niveau de la sécurité, cela sert de carcan pour le soutien des parements de la tour. Il s’agit donc d’un rôle protecteur pour celle-ci. Cela crée également un périmètre de sécurité en cas de chute de pierre sur des piétons. Ensuite, il permet d’effectuer des études complémentaires, notamment des prélèvements sur les parois de l’édifice. Enfin, au niveau de l’entretien, cela facilite le nettoyage et l’enlèvement de la végétation des parements », explique le bourgmestre de Tournai, Paul-Olivier Delannois.
« Nous avons reçu les études qui ont été menées jusqu’à aujourd’hui. Ces études datent, elles ont été réalisées il y a quelques années et devront être modifiées ou remises à jour, en fonction de l’évolution des pathologies que subit le bâtiment », précise-t-il.
La Ville tente de trouver des fonds supplémentaires pour la conservation du bien : « Nous sommes en contact avec l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP). Une procédure de Patrimoine a été relancée afin de préserver le bien qui est classé et inscrit sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie », continue le bourgmestre.
Protéger la grosse tour
« L’année qui vient, une couverture provisoire sera installée afin de le protéger de l’humidité et de limiter les infiltrations d’eau. Les modalités de cette protection feront l’objet de discussions avec l’AWaP », ajoute Paul-Olivier.
Cette pseudo-toiture restera normalement jusqu’à la fin du chantier et permettra aux épais murs de la Tour de sécher progressivement et naturellement.
« Une affectation du bâtiment devra encore être définie (par exemple un appui pour des visites guidées et touristiques : point de vue panoramique sur la ville, table d’orientation,…) afin de pérenniser celui-ci et permettre aux Tournaisiens et visiteurs étrangers d’y avoir accès après plus de vingt années de fermeture. La végétation au sol a été enlevée par nos ouvriers communaux et la végétation présente sur la tour sera, quant à elle, enlevée par la firme Monument Hainaut », termine le bourgmestre tournaisien. Voilà peut-être une lueur d’espoir de voir la situation enfin évoluer.
Pour rappel, en 2006, la Ville de Tournai avait vendu pour l’euro symbolique, (6.000 euros en réalité), la Tour Henri VIII à la société Monument Hainaut, mais l’a ensuite rachetée pour un prix de 300.000 €. Cette somme était venue mettre fin à un conflit entre l’entreprise et la Ville. Cet édifice, construit au début du XVIe siècle, est le symbole de la possession anglaise de Tournai et est actuellement le seul bâtiment restant, construit par les Anglais en Belgique, d’où l’importance de le conserver impérativement.
SOURCE : NordEclair | le 2 septembre | R.H.
PHOTO : Bernard Libert