BAS-WARNETON |
Le coq et la croix ont été déposés, en urgence, avant le passage de la tempête.
Le coq de Saint-Martin a mis en émoi le village de Bas-Wartenon. "Plusieurs habitants, inquiets de la situation bancale au sommet de l’église, après les deux premiers coups de tabac des semaines précédentes, ont averti l’échevin Philippe Mouton qui a aussitôt dépêché une équipe du service technique", explique le conseiller David Kyriakidis.
Le poids de l’âge
"L’état de la charpente sous toiture était périlleux. Et tant le coq que la croix auraient pris cher s’ils avaient dû affronter les vents tempétueux, annoncés par la météorologie pour ce dimanche. Mais, désormais, tout danger est écarté", constate, avec soulagement, l’échevin des Finances Didier Soete.
"Le bâtiment actuel, de style néo-roman, date de 1927. Mais force est de constater, après avoir pu inspecter la charpente au plus près, à bord de la nacelle, que le point d’ancrage de la croix et du coq est en piteux état. Mais on observe aussi des pierres qui déchaussent et des infiltrations", déplore le mandataire communal.
Face à la situation et à l’approche d’un nouvel épisode de grand vent, dans les Hauts-de-France voisins, il a fallu parer au plus pressé.
"Avec l’aide de deux imposantes grues de la société Monument Hainaut, la dépose de la croix, en fer forgé, et de la girouette à l’effigie du roi de la basse-cour, a été réalisée, en toute sécurité, ce vendredi après-midi", résume Didier Soete.
"L’essentiel est de préserver le patrimoine. Nous avons pris collégialement nos responsabilités et ferons face aux négligences du passé. Nous mettrons tout en œuvre pour rendre son fier coq à Saint-Martin, même si cette restauration aura un impact énorme sur les finances", assure l’élu de Bas-Warneton.
SOURCE | www.dhet.be | le 24 février 2020 | Benoît Veys